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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 10:48

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Livre : Pour Maxime Ndébéka, « Moundélé-Ngollo n’a pas triché »

Assistant à la dédicace du nouveau livre du Général Benoît Moundélé-Ngollo, Blague à part/Toute vérité est bonne à dire (Edition L’Harmattan), l’écrivain Maxime Ndébéka est revenu sur son contenu épistolaire

Comme chacun le sait, Benoît Moundélé-Ngollo entretient un lien particulier avec son œuvre. Il est pour les uns l’écrivain « du moi » ; pour les autres le poète de sa vie. Quoique cela revient au même. En lisant Blague à part/Toute vérité est bonne à dire, Maxime Ndébéka compare Moundélé-Ngollo à Baudelaire, lequel a retranscrit ses angoisses, ses peurs, etc. L'auteur de "Toi, le possible chimérique", entre autres. Il croit dur comme fer que le « poète écrit L’Evangile de sa vie ». Et d’ajouter que par ce livre Blague à part/Toute vérité est bonne à dire, « la cuirasse se fond ». L’homme dans cet ouvrage affiche ses fragilités, ses failles… Une marque de sincérité. Moundélé-Ngollo n’est donc pas un tricheur, car il retranscrit son ressenti. « Il a cette capacité extraordinaire à sonder son intérieur sans à tout prix le vouloir, à fouiller son inconscient et subconscient pour en ressortir une œuvre littéraire », commente Maxime Ndébéka. De fait, Moundélé-Ngollo confirme sa dimension d’écrivain engagé, dans la mesure où l’engagement commence par la compréhension de soi. L’engagement ici est un acte d’écrivain, pas un acte d’homme politique. Si l’engagement de l’homme politique nécessite un accomplissement total de soi, celui de l’écrivain exige un cheminement, une méthode rigoureuse intellectuelle Auto-analyse/Retranscription. Non, les lettres que dévoile Moundélé-Ngollo n’ont pas pour but de se mettre à nu, d’exposer son intérieur, et donc de convoquer le voyeurisme. Ses lettres consistent à embrasser une sorte de catharsis qui, parce que l'autre, c’est-à-dire le lecteur, s’en approprie, établit un jeu de miroir. L’auteur, ou plutôt l’écrivain, se reconnaît à travers les failles de l’autre et c’est ce qui maintient le lien écrivain-lecteur. « Le nouveau livre de Moundélé-Ngollo est une réussite sur ce point », conclut Maxime Ndébéka.

Bedel Baouna

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